mercredi 8 février 2012

Le baccalauréat français


Il y a deux siècles que l'examen du "baccalauréat" a été créé par Napoleón pour préparer aux futures élites de la France.

En 1808, 31 candidats, tous hommes, se sont présentés au bac qui consistait alors à un examen oral, partiellement en latin.

En 1830, il avait déjà plusieurs milliers de candidats dont seulement 3.000 ont été reçus.

Il a fallu attendre le bac de 1861 pour trouver une candidate féminine.

Bien que les épreuves de "selectividad" et celles du "baccalauréat" ne soient pas identiques, depuis le 1 juin 2007 les étudiants français et espagnols qui les reussissent peuvent accéder aux universités des deux pays indistinctement .

La principale différence est qu'en France, comme en Irlande, on évalue les élèves en fonction des résultats du " bac' "tandis que dans d'autres pays, comme l'Espagne ou la Suède, la note pour accéder à l'université provient tant d'un examen sélectif que des résultats des dernières années d'enseignement secondaire.

En France, les " grandes écoles" publiques ou privées (qui occupent une place primordiale dans l'éducation supérieure française) ont des méthodes de sélection propres .

Des centres comme l'École Polytechnique, l'École de Mines, l'École Normale Supérieure ou l'Institut de Sciences Politiques ne tiennent pas compte que du programme d'études académique des étudiants, mais ils soumettent à leurs candidats à de différents épreuves d'accès propres. Avant de s'y présenter , les aspirants se préparent pendant deux ou trois ans dans les classes préparatoires, les célèbres "prepa", après l'acceptation de leur dossier par le directeur de l'établissement choisi. Ces deux ans équivalent à Bac+2 ce qui permet d'accéder au troisième année de la faculté ou à la première année d'une École. Etre reçu au baccalauréat garantit aujourd'hui donc l'accès à l'université, mais non aux centres où on forme l'élite du pays.

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